sur le mot SILENCE, ronde de ce mois d’Avril confiné
et ici j’accueille avec plaisir Dominique Autrou pour un poème anagrammatique et pour ma part je vais chez chez Giovanni qui écrit chez Marie-Noelle laquelle écrit chez Hélène qui écrit chez Noël qui écrit chez Franck, lequel écrit chez Dominique qui transmet à Jacques mais il y a aussi Céline (qui écrit « Trève » sous le texte de Franck) et puis Guy :
Ciel, une île !
Clé ciselée, le sens ne lésine, encense :
sciènes nées ici, silènes enclins.
Siècle en scène, les nièces en cilice :
« Élise, le slice ! » (ciné !)
Il scie les éléis, les lis (le nec)
Sienne, les seins enliés,
elle lisse le sel, lie le lin
(une lie sénile : « Lésés ! »)
Cils secs, il nie le lien, s’enlise : « Silence ! » (sic)
Saisissant…
Si!
Cinécessaire mais salles fermées
les dents à crans
les crans Adam
s’y lance l’imprudent
au masque de Zozo
Noël Bernard – fin connaisseur – m’a rappelé que pour la forme, il s’agissait d’un « beau présent », précision d’importance ! Je suis navré, rétrospectivement, de ne pas m’être mieux informé, mais sur le fond, quel passionnant exercice… 🙂